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26 mai 2025. Genève, communiqué de presse. Les pays s’engagent à réglementer le marketing numérique des substituts du lait maternels et des aliments pour bébés

Dans une nouvelle résolution, les États membres ont accepté d’étendre les dispositions du Code international de commercialisation des substituts du lait maternel (le Code) pour s’attaquer au marketing numérique des préparations pour nourrissons et des aliments pour bébés.

Le Code est un accord de santé publique historique adopté par l’Assemblée mondiale de la santé en 1981, qui vise à protéger les personnes qui s’occupent d’enfants contre les pratiques commerciales agressives de l’industrie des aliments pour bébés. Cette publicité contient souvent des allégations trompeuses sur les avantages des substituts du lait maternel, fait la promotion d’aliments malsains pour les bébés auprès des parents et renforce les mythes négatifs sur l’allaitemet.

Ces dernières années, de nouvelles tactiques de marketing numérique ont proliféré, par exemple à travers l’approbation d’influenceurs, des « groupes de soutien » virtuels et du ciblage personnalisé des femmes enceintes et des nouveaux parents sur leurs fils d’actualité sur les réseaux sociaux. Bon nombre de ces promotions sont financées par des entreprises d’aliments pour bébés, mais les entreprises qui sponsorisent ces promotions ne sont clairement affichées.

Les publicités sont largement diffusées au-delà des frontières nationales, ce qui pose de nouveaux défis en matière de réglementation.

Conformément aux récentes orientations de l’OMS, la résolution 2025 invite à déployer des efforts soutenus pour développer, renforcer et coordonner la réglementation du marketing numérique afin de protéger la santé des enfants. Elle invite les pays à mettre en place des systèmes efficaces de contrôle et d’application.

Malgré l’existence du Code, une importante étude de l’OMS et de l’UNICEF de 2022 a révélé que plus de la moitié des nouveaux parents avaient été exposés à des promotions de la part d’entreprises de préparations pour nourrissons. Dans certains pays, ce chiffre dépassait les 90 %. La nouvelle résolution couvre la commercialisation des substituts du lait maternel, des tétines et des biberons, ainsi que des aliments destinés aux nourrissons et aux jeunes enfants.

Document connexe :
EB156/CONF./16 Rev. 1

Liens connexes :

A78/4, EB156/24, EB156/2025/REC/1, décision EB156(33)