La recherche a permis de mieux comprendre les mécanismes biologiques des effets positifs à long terme de l’allaitement maternel sur la santé.

On sait que l’allaitement est associé à de meilleurs résultats en matière de santé pendant la petite enfance et à l’âge adulte, et des recherches antérieures ont montré que les bébés nourris au lait maternel sont moins susceptibles de souffrir d’asthme, d’obésité et de maladies auto-immunes plus tard dans leur vie que ceux qui sont exclusivement alimentés au lait artificiel.

Cependant, jusqu’à présent, les mécanismes immunologiques responsables de ces effets étaient très mal compris. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont découvert pour la première fois qu’un type spécifique de cellules immunitaires – appelées cellules T régulatrices – se développent au cours des trois premières semaines de vie chez les bébés allaités et sont presque deux fois plus abondantes que chez les bébés alimentés au lait artificiel. Ces cellules contrôlent également la réponse immunitaire du bébé contre les cellules maternelles transférées avec le lait maternel et contribuent à réduire l’inflammation.

En outre, la recherche – soutenue par le Centre de recherche en microbiologie et reconstruction chirurgicale (NIHR SRMRC) du National Institute for Health Research – a montré que des bactéries spécifiques, appelées Veillonella et Gemella, qui soutiennent la fonction des cellules T régulatrices, sont plus abondantes dans l’intestin des bébés allaités. lire la suite ici https://www.sciencedaily.com/releases/2021/01/210114111912.htm

Date: January 14, 2021, Source: University of Birmingham
Crédit photo https://breastfeedingcanada.ca/en/